lundi 15 juillet 2013

Notre esprit est comparable à un instrument de musique qui doit être accordé. Au piano, la partition en est l’essence. La sonorité bien ajustée par le maître accordeur crée la stabilité et le musicien, par sa connaissance et son inspiration, en est le maître d’œuvre. Les partitions représentent pour notre esprit la connaissance qui élimine les croyances infantilisantes. La connaissance forme la conscience à reconnaître que les pensées et émotions nous sont imposées par des références mémorisées que nous n’avons pas choisies. Nous devons développer notre capacité à discerner ces références tout en ayant une écoute des émotions qu’elles nous imposent. Pour accorder notre conscience, nous devons assumer les apprentissages que l’on vit dans le moment présent en utilisant avec discernement l’autocritique et la critique des proches. Nous devons être le chef d’orchestre de notre symphonie. Il faut avoir suffisamment de détachement des émotions de découragement face à l’échec qui nous sont imposées par nos références. Ce détachement nous permettra d'accompagner ces émotions avec empathie et discernement. Soyons à l’écoute de nos inspirations en les opposant à notre réflexion pour qu’elle soit réaliste. Il faut vivre des apprentissages libres de la morale qui manque souvent de discernement. Discernons par nous-mêmes si notre action est bonne pour le développement de notre personnalité et celle de nos proches. 
Serge Drouin

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